À partir du 15 septembre 2018, consulter un médecin généraliste ou spécialiste à distance, par visioconférence, sera remboursé au même tarif qu’une consultation traditionnelle. Un grand pas pour les médecins, les patients et la télémédecine.
À partir du 15 septembre 2018, consulter un médecin généraliste ou spécialiste à distance, par visioconférence, sera remboursé au même tarif qu’une consultation traditionnelle. Un grand pas pour les médecins, les patients et la télémédecine.
L’Assurance Maladie et les quatre principaux syndicats de médecins libéraux ont trouvé un accord quant au remboursement des consultations à distance. Un avenant à la convention médicale de 2016 dédiée à la mise en œuvre de la télémédecine a été signé le mercredi 20 juin et entrera en vigueur dès le 15 septembre 2018.
À partir de cette date, une consultation à distance sera remboursée à hauteur de 25 euros pour un généraliste et de 30 euros pour un spécialiste, dans le cadre d’une consultation classique, comme celle effectuée dans un cabinet.
Pour bénéficier d’un remboursement, le patient devra effectuer une téléconsultation auprès de son médecin généraliste ou d’un spécialiste prescrit par celui-ci.
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Dans le cadre de la télémédecine, les téléconsultations auront lieu sur une plateforme sécurisée garantissant le secret médical. Afin d’être rendues possibles, ces consultations à distance nécessitent que le patient et le médecin disposent des équipements nécessaires, à savoir : un ordinateur connecté à internet, une webcam et un micro.
Le règlement s’effectuera directement en ligne par carte bancaire. Pour le moment, le praticien devra transmettre une feuille de soins au patient afin que celui-ci la fasse parvenir à l’Assurance Maladie.
Si Uber fait désormais référence dans le domaine des voitures de transport avec chauffeur (VTC), l’entreprise a décidé de proposer un nouveau service en lien avec le secteur de la santé : Uber Health.
Aux États-Unis, Uber est parti d’un constat simple : 3,6 millions de personnes ne peuvent pas se rendre à leurs rendez-vous médicaux uniquement à cause d’un problème de transport. Tout comme il est possible de commander un VTC depuis son téléphone, Uber Health permet aux établissements médicaux américains de commander une course pour leurs patients. Une manière de proposer à la fois un transport fiable et confortable à ceux-ci.
Si ce service est encore tout nouveau, il permet déjà à 100 organismes de soins (hôpitaux, cliniques, centres de soins à domicile…) d’utiliser Uber Health.
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Il n’est pas nécessaire de disposer d’un compte Uber pour utiliser Uber Health puisque les notifications sont envoyées directement par message. En termes de fonctionnalités, Uber Health, c’est :
Afin de pouvoir perdurer, le système de santé publique français actuel a besoin d’être transformé, modernisé et repensé. Et si le numérique avait un rôle important à jouer dans le sauvetage du modèle « à la française » ?
Très en retard en matière de dématérialisation des données de santé personnelles, la France aurait tout à gagner à offrir aux patients un point d’accès unique à toutes les informations liées à leur santé. Très attendu lors de sa mise en place, le projet de Dossier Médical Personnel (DMP) n’a pourtant pas été mené à son terme, alors qu’une centralisation des données faciliterait la prise en charge et éviterait la surmédication.
La numérisation est également synonyme de réduction des lourdeurs administratives pour le praticien et augmentation du temps réellement passé avec le patient. Ce dernier a tout à gagner à pouvoir accéder plus facilement et de manière sécurisée à un espace de santé dématérialisé concentrant notamment ses ordonnances et ses analyses.
Plus globalement, la numérisation améliore le fonctionnement des structures de santé, du cabinet du médecin généraliste aux urgences : disposer d’informations vitales sur un patient permettrait aux équipes d’agir en conséquence. Une façon de sauver des vies, mais aussi de gagner du temps et donc de limiter les dépenses publiques.
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Alors que l’assurance maladie française possède la plus grande base de données de santé au monde, elle ne l’exploite pas à des fins statistiques. Pourtant, le système d’anonymisation des données du SNIIRAM (système national d’information interrégimes de l’Assurance Maladie) garantit un traitement des données de santé des patients tout en conservant l’anonymat le plus total.
Le recours au Big Data représente un allié de poids pour le système de santé publique français. Il permet notamment d’utiliser l’analyse prédictive des risques par zones géographiques, âges ou catégories professionnelles afin de privilégier une médecine préventive. Une manière efficace d’établir des profils types, de suivre plus facilement les patients à risque et de les prendre en charge plus tôt.
Aujourd’hui, plus de 2.5 millions de français n’ont pas accès à un cabinet médical à proximité de leur habitation. De nombreuses études ont été effectuées pour réduire ce chiffre mais pour le moment pas de réelles solutions concrètes n’ont été trouvées.
En 2017, le gouvernement a dévoilé ses solutions afin de lutter contre les déserts médicaux. La e-médecine s’avère être un des leviers qui a été retenu afin de lutter efficacement contre cette disparité médicale en France.
En effet, la e-médecine est en pleine phase de développement car elle permet d’améliorer la prise en charge de la patientèle et des soins prodigués.
Aujourd’hui, certains logiciels sont déjà utilisés par les médecins pour ce qui concerne la gestion administrative des cabinets et le transfert de certaines analyses médicales. Cependant, il reste de nombreux aspects qui pourraient être simplifiés grâce aux nouvelles technologies, permettant la communication entre les différents corps de métiers médicaux et le partage d’informations.
Des études sont actuellement en cours, notamment pour instaurer des consultations médicales à distance. Elles consistent à faire une consultation en visio-conférence. Le patient peut ainsi réaliser des contrôles simples en autonomie avec certains appareils tels qu’un tensiomètre. Le médecin réalise son diagnostic à distance et peut envoyer une ordonnance à la fin de la consultation.
Seul problème et pas des moindres, la France se classe parmi les pays les plus en retard en terme d’accès au très haut débit fixe eu Europe.
La e-médecine nécessite pourtant un accès haut débit pour envisager l’utilisation de la e-medecine dans les campagnes afin de faciliter les échanges inter-médicaux.
Ces solutions technologiques pourraient être une première avancée pour lutter contre les déserts médicaux et permettre de soulager à la fois le milieu médical et les patients souffrant de ce problème.
Incontestablement, l’intelligence artificielle (IA) ouvre de nouvelles perspectives en matière de médecine. Actuellement, l’innovation a essentiellement pour but de combattre la maladie, et, à terme, la mort. À échéance plus rapprochée et dans un contexte quotidien, quel est l’impact de l’IA sur la médecine traditionnelle et va-t-elle bouleverser les habitudes de consultation ?
L’IA permet désormais aux patients de rester en contact avec leur médecin ou leur centre de soins, même lorsque la consultation est terminée. Les exemples sont nombreux et surtout de plus en plus variés :
Aujourd’hui, l’IA s’affiche comme un soutien des médecins de ville et du personnel de santé. Elle permet un suivi à distance difficile à mettre en place au quotidien (par manque de temps et de moyens). Disposant de davantage de temps pour s’occuper de ses patients au cabinet, le praticien est également accompagné par l’IA pour répondre à certaines questions. L’humain n’est alors pas remplacé, mais secondé afin d’être capable de proposer une médecine sur mesure, avec une approche plus globale.
L’intelligence artificielle pourrait, à terme, représenter une solution à la désertification médicale. Dans ce cas précis, le médecin de campagne pourrait se voir supplanter par différents dispositifs :
À plus long terme, on imagine aisément la multiplication des consultations effectuées par des robots : certaines IA sont déjà en mesure de réaliser un diagnostic et de proposer un traitement adapté. Néanmoins, la relation humaine et les échanges avec le médecin de famille demeurent et demeureront une notion importante pour des patients toujours en manque de confiance vis-à-vis de la technologie.
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Le marché du logiciel médical est aujourd’hui composé de nombreux acteurs proposant une multitude de solutions. Il est compliqué de trouver celui qui correspondra totalement à l’exercice en cabinet ou bien en clinique et surtout adapté au métier médical de chacun (médecin généraliste, podologue, sage-femme ou encore infirmier).
Trouver son logiciel médical prend du temps, mais il est nécessaire de bien choisir les critères qui feront la différence et qui permettront à chacun de gagner du temps dans sa gestion de cabinet.
Un logiciel utilisé par de nombreux confrères
Plus le logiciel que vous ciblez est utilisé, plus il vous garantira que ses fonctionnalités sont de qualité. Renseignez-vous auprès de vos confrères et rendez-vous sur les plateformes et forums qui traitent du sujet.
Un logiciel web avec son application mobile
Il est important de choisir un logiciel medical sous forme d’outil web car ils sont généralement compatibles avec tous les supports informatiques et notamment tous les navigateurs web. Vous pourrez ainsi retrouver votre logiciel medical partout et à tout moment.
Un bon logiciel devra être également décliné sous forme d’application, afin d’être utilisable n’importe où et que vous puissiez noter certaines informations facilement lors de vos consultations ou bien simplement avoir un accès rapide à votre agenda.
L’engagement
Vous avez souscrit à un logiciel il y quelques mois et il s’avère que celui-ci ne réponds pas à vos demandes ? Il est primordial que vous puissiez changer de logiciel medical rapidement et il est pour cela nécessaire que celui-ci soit sans engagement.
Des fonctionnalités indispensables
Votre logiciel medical devra être composé de certaines fonctionnalités de base afin de garantir un gain de temps et faciliter votre organisation dans votre exercice medical. Il faudra pour cela s’assurer qu’il dispose de la gestion des dossiers de vos patients, de l’aide à la prescription, de la gestion comptabilité du cabinet, d’un agenda afin de mieux visualiser vos rendez-vous et déplacements ainsi que la télétransmission et gestion des services assurance maladie.
Il existe de nombreux logiciels permettant ces différents services, mais nous en avons testé un qui réponds particulièrement efficacement à ces caractéristiques, il s’agit du logiciel medical Dr Santé.
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L’intérêt pour le numérique est en pleine expansion en France et ce dans tous les domaines notamment la santé. Les innovations dans le secteur de la e-santé sont en train d’être étudiées et certaines organisations comme la DGE s’interrogent sur l’opinion qu’on les patients de ces avancées technologiques qui pourraient voir le jour dans le monde médical.
Les objets connectés sont utilisés aujourd’hui quotidiennement par un bon nombre de français. Il est donc plus naturel pour eux d’envisager et d’accepter l’utilisation de certains appareils de e-santé.
En effet, il apparaît moins compliqué dans les esprits des français d’associer la médecine aux objets technologiques de e-santé lors des consultations médicales ou dans des opérations plus délicates. En effet, pour certains cas de maladies chroniques les médecins n’hésitent plus à prescrire l’utilisation de ces objets connectés surtout dans les cas de problèmes respiratoires, d’hypertension artérielle ou encore de diabète.
Si ces objets ont un avenir certain dans l’utilisation médicale, ils restent cependant chers et leur fiabilité est encore à améliorer pour les outils de mesure médicale.
La e-santé aurait pour une majorité de patients et de médecins, un rôle important à jouer pour faciliter la communication entre le corps médical et le patient. Elle permettrait en effet au patient de pouvoir communiquer avec son médecin en dehors des consultations. Il existe déjà des solutions très appréciées des patients permettant la prise de rendez-vous médicaux en ligne ou le renouvellement d’ordonnance à distance.
Globalement, les patients se montrent relativement réceptifs à l’utilisation des outils de e-santé. Le seul frein qui les amène à s’interroger reste la gestion des données médicales. 50% des français craignent que la e-santé soit une menace pour leurs informations confidentielles confiées aux médecins et pour le secret médical en général.
Depuis maintenant plusieurs années, la santé connectée est au cœur de bien des débats. En effet, de nombreux objets connectés ont inondé ce secteur et se positionnent comme une révolution de la médecine traditionnelle. Cet article a pour objectif d’effectuer un zoom sur ce que peut apporter cette nouvelle forme de médecine à notre société.
Selon les défenseurs et adeptes de la santé connectée, celle-ci est vectrice d’une multitude d’avantages pour la médecine. En effet, cette dernière est et sera capable dans les prochaines années :
• D’apporter des aides et des améliorations en matière de diagnostic médical,
• D’améliorer considérablement le suivi des patients,
• De lutter contre la désertification médicale grâce à la télémédecine,
• De lutter contre la dépendance, grâce aux objets de médecine connectée
Ainsi, la santé connectée réunit tous les facteurs permettant une amélioration générale du secteur de la santé. Cependant, quelques zones d’ombre subsistent autour de cette dernière.
L’essor de la santé connectée, s’il n’est pas encadré correctement représente une menace pour les libertés individuelles et collectives. En effet, à l’heure actuelle, la santé connectée repose en grande majorité sur un modèle commercial. Cette information, couplée au fait que la plupart des objets de santé connectée soient utilisés à travers des dispositifs mobiles, représente une menace importante en matière de sécurisation des données. En effet, certaines sociétés profitent de ces failles pour vendre des données qui devraient être confidentielles.
De plus certains praticiens redoutent une forme d’ubérisation de la santé. Ces derniers craignent que la relation patient – médecin devienne entièrement digitale. Ils insistent notamment sur le fait que dans certaines situations, une consultation physique peut s’avérer vitale.
Il est donc primordial d’envisager un usage éthique concernant la santé connectée. Cette dernière se doit d’être encadrée légalement afin d’éviter toute sorte d’abus.
La santé est aujourd’hui l’un des secteurs les plus convoité par l’intelligence artificielle. De plus en plus de start-up s’implantent sur le marché et tentent de conquérir le marché médical mais également des géants des nouvelles technologies s’intéressent au sujet comme Google, Microsoft ou encore IBM.
Les nouvelles technologies promettent de nombreuses avancées pour le domaine médical comme notamment un diagnostic medical plus pointu, la réduction des dépenses de santé ou encore la détection plus rapide des maladies.
Certains secteurs médicaux se voient être investis plus rapidement que d’autres en termes d’intelligence artificielle comme la radiologie. En effet, le secteur est en train de vivre une véritable révolution technologique.
La radiologie sera l’un des premiers secteurs de la médecine bousculés par l’IA. Certains praticiens se demandent d’ailleurs s’ils ne seront pas, dans les années à venir, remplacés par des machines. Mais pour le moment, la majorité du corps médical et les entreprises proposant ces solutions s’accordent à dire que l’intelligence artificielle est là pour renforcer les relations de confiance entre le médecin et les patients et intervient en support au travail du corps médical.
Concernant l’aide au diagnostic medical, l’intelligence artificielle prend en compte de nombreuses informations (génétiques, personnelles, consommation…) en peu de temps ce qui facilite le diagnostic medical. Il en est de même pour les informations médicales, là où il est compliqué de faire le tri des informations médicales bien trop changeantes et nombreuses pour le médecin, l’intelligence artificielle le fait très bien et rapidement en s’adaptant au cas individuel du patient.
L’exploitation de masses de données médicales offre aujourd’hui un réel support d’aide pour le diagnostic médical au médecin et des informations qui peuvent être exploitées et traitées de manière précise pour des cas spécifiques de client.
Une approche technologique dont les seuls freins restent la collecte et l’exploitation de ces données médicales. Si la question de la propriété de ces données est essentielle, il est important que des organismes comme la CNIL s’ouvrent à l’exploitation de ces données pour la science et la recherche mais que cette ouverture n’entrave pas la vie privée des citoyens.
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